jeudi 18 août 2011

Quand un Festival devient un cauchemar !

En regardant le journal j'apprends qu'une estrade s'est effondrée au Pukkelpop. On annonce 2 morts, puis 3, puis 6 et là sur le site de la RTBF, de nouveau 2. Il y a en tout des dizaines de blessés. Je ne peux m'empêcher de penser à l'angoisse des parents qui ont entendus ou vus la même nouvelle et qui restent sans nouvelles de leurs enfants.
Pour ça la génération GSM est une bonne chose. Il y a quelques années, tous les parents auraient courus sur place pour avoir des nouvelles, là heureusement, quelques sms plus tard, ils sont rassurés.
Pourtant, il y a les parents qui attendent encore des nouvelles ou qui reçoivent l'appel ou la visite de la Police ou des autorités pour leur dire que leur enfant est blessé voire pire.
Le reportage de la RTBF



Lorsque nos enfants grandissent, nous devons les laisser quitter le nid, voler de leurs propres ailes. Cette appréhension qui ne vous quitte plus, elle apparaît au moment où l'on décide de les avoir. Après, elle ne vous quitte plus. Enfants, ils se cognent, se blessent, disparaîssent quelques instants. L'affaire Julie et Mélissa dont nous avons vécu le triste anniversaire, a augmenté notre angoisse. Là où les enfants jouaient seuls dehors, du jour au lendemain, nous les avons gardés chez nous, sous nos yeux tout le temps. Et puis ils grandissent, revendiquent leur indépendance. Ils décident de partir en vacances seul, en Eras des Erasmus, à des concerts ou des Festivals.

Ils reviennent tous fripés, crevés et sales mais heureux.
Mais parfois il ne reviennent pas et là l'angoisse, l'appréhension devient blessure et ne se guérit jamais.
J'ai une pensée émue pour les parents, les ami(e)s, l'entourage des personnes qui sont mortes cet après-midi.
J'ai une pensée émue pour les parents qui pendant quelques minutes, quelques heures sont restés sans nouvelles de leurs jeunes.
Et enfin une pensée pour tous les parents qui gardent cette appréhension au creux du ventre maintenant et pour toujours.

Bien à vous
Optimistement vôtre

Marie

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire